Départ
Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs. Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours. Assez connu. Les arrêts de la vie. — Ô Rumeurs et Visions ! Départ dans l'affection et le bruit neufs !
Arthur Rimbaud, les Illuminations
Aucune critique ne peut résumer a single man, définir son essence.
Colin Firth campe cet homme las et désabusé avec un flegme qui le rend irrésistible aux spectateurs et autres personnages.
La beauté du film est toujours douloureuse, Aline Weber, néo-Bardot, et Nicholas Hoult, non couple qui ne vit que dans l'avenir est un echo à celui formé jadis par Julianne Moore et Colin Firth, qui vivent dans le passé par paresse et orgueil.
Tom Ford, en est non seulement réalisateur et producteur, mais aussi chef costumier et scénariste surdoué.
A single Man n'est pas un film de gay, pour les gays. Juste un film intelligent où il est entre autre question de sentiments, carapace, rencontres fortuites.
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1 commentaire:
Ce film est d'une beauté sans nom.
D'abord pour les couleurs et l'utilisation audacieuse du contraste qui fait de ce film une oeuvre d'art.
Ensuite, pour la BO qui accompagne merveilleusement le film sans non plus prendre le pas sur celui-ci. Elle vient ajouter le supplément d'âme, le soupçon d'émotion qui suffit à faire de chaque scène un tableau magnifique.
Pour les acteurs aussi qui sont tous sur le fil, paumés. Ils sont toujours réservés mais se révèlent petit à petit.
Pour la tension sexuelle qui règne entre Colin Firth et chaque personnage qu'il rencontre.
Enfin, pour l'histoire, tout simplement magnifique, jamais misérabiliste ni larmoyante.
Certainement le film de l'année 2010, Avatar peut aller se rhabiller !!!
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